Je vous présente Jérôme, un nouveau blogeur dans le monde du développement personnel. Il a récemment lancé son blog: http://www.penser-pour-transformer-sa-vie.com et je vous invite à le découvrir à travers cet article qu’il a eu la gentillesse de me proposer: « Les 5 étapes du changement »
Mais tout d’abord, je le laisse se présenter:
Bonjour, je suis Jérôme Chatelain, j’ai 39 ans et réside en région Parisienne. Je m’intéresse au développement personnel depuis environ 10 ans maintenant. Je suis une personne que l’on peut qualifier d’autodidacte dans la vie. Venant d’un milieu très modeste et après des études ratés j’ai pris un chemin de vie qui ne me correspondait pas du tout et ce « malgré moi ». J’ai traversé de nombreux jobs (plus de 50 sur une période de 15 ans) en partant du plus difficile (vendre des journaux pour les sans logis dans la rue) jusqu’à travailler en tant que formateur pour des commerciaux dans les couloirs de sociétés boursières Parisienne.
Les 5 étapes du changement:
Beaucoup de personnes pensent qu’il faut beaucoup de temps pour changer. Cela pour 2 raisons :
- Soit, selon la maxime populaire, on ne peut pas changer ; on est tel qu’on est : on se qualifie comme ayant tel ou tel caractère, comme ayant peur des gens, timide etc. En fait, on ne fait même pas l’effort, ne serait-ce que penser largement, entrevoir un changement. Nous pensons que nous ne pouvons pas changer, que c’est notre nature, que nous sommes nés ainsi. Nous connaissons tous une personne dans notre entourage que les gens qualifient de malchanceux par exemple et que l’on surnomme par affection Gaston Lagaffe! Souvent cette personne en a fait son identité propre et se présente même auprès d’inconnus de cette façon: « C’est tout moi, je suis un vrai chat noir! ». Je suis un sanguin, un colérique, un solitaire, un timide, un gros jaloux…
Voilà les mots que nous employons pour nous caractériser. Et plus nous nous caractérisons de la sorte, plus nous renforçons cette identité.
Dans les familles, les frères et sœurs sont souvent différenciés de cette façon: l’aîné est le timide, le second est le turbulent…
Notre identité est déterminé par les mots. Les mots que les autres nous adressent dès notre petite enfance. C’est pendant cette période que nous absorbons les informations du monde extérieur comme la réalité unique et vraie. Ces mots qui nous caractérisent créent en nous des émotions que nous validons sans le vouloir et nous traçons alors un circuit neuro-associatif entre ces 2 états que sont les émotion et ce que je définie comme étant mon identité propre. Nous ne remettons jamais en cause la façon dont les autres nous perçoivent car nous avons admis la chose comme une réalité ou alors parce que de manière inconsciente, nous ne voulons pas « trahir » la vision que l’autre a de nous. Si mes parents me voient de cette façon, alors je le suis (sûrement).
Ce n’est bien souvent qu’à la période de l’adolescence que nous nous révoltons et voulons alors nous approprier notre identité. Est-il déjà trop tard?
- soit on a déjà « essayé » de changer mais on a échoué et on en tire comme conclusion que c’est forcément long et pénible, et, découragé, le quotidien nous rattrape et nous abandonnons. Dans ce cas de figure, la raison est que nous n’avons pas de boite à outils pour changer, nous n’avons pas de modèle précis et de schéma que nous pourrions appliquer immédiatement.
Nous imaginons qu’un changement ne peut pas être rapide mais qu’il implique un changement de fond assez long.
Nous pouvons trouver tous types d’excuses pour nous conforter dans ce « choix ». C’est à dire ne pas fermement prendre la décision de changer.
« Si cela était aussi rapide, on pourrait le faire en une semaine, n’importe qui pourrait le faire aussi simplement ». Pire encore, si je peux changer en aussi peu de temps, cela revient à me poser la question : « ai-je vraiment quelque chose à changer? » Et admettre qu’on a pas de problème peut pour certains les priver de leur identité. Avoir des problèmes fait partie de leur identité et en être privé immédiatement serait une expérience vertigineuse. Je continue dans ce cas à entretenir mon idée que nous ne pouvons pas changer rapidement qui est beaucoup plus confortable et rassurante.
LA DÉCISION DE CHANGER EST IMMÉDIATE
Il nous faut un starter, une mise en route. Ce déclencheur, n’attendez pas qu’il vienne de l’extérieur! Ce n’est pas votre famille, vos proches, votre patron qui va prendre la décision pour vous! Si vous ne changez pas maintenant, c’est votre seule faute et responsabilité! Nous ne pouvons pas remettre la faute sur un autre, qu’importe la situation. Si nous remettons la faute sur un autre, alors nous déléguons notre souffrance et l’externalisons. C’est trop simple de quitter ses responsabilités:
« Pourquoi irais-je mieux puisque je n’ai pas de prise sur ce qui ou celui qui me fait souffrir! » ou encore « Les politiciens ne pensent qu’à eux et moi je suis victime de leur incompétence! »
Vous devez trouver votre point de rupture pour prendre la ferme décision de changer! (voir article précédent)
Si vous voulez créer un changement à long terme, une fois le starter mis en place, il faudra renforcer à plusieurs reprises votre conviction première. Lorsque vous vous inscrivez dans un club de fitness, il y a peu de chances que vous ayez en tête l’idée qu’à la sortie de votre première séance, vous ayez des tablettes de chocolat effaçant les rondeurs que vous voulez chasser depuis des mois n’est-ce-pas? pour ancrer durablement cette volonté de changements, voici les étapes que vous devez respecter:
1. La première étape est de vous autoriser à changer!
Vous devez vous dire immédiatement STOP! Concevez que vous avez rencontré votre point de rupture (voir l’article précédent) et que vous n’accepterez désormais plus de retour en arrière.
Vous devez vous autoriser à penser de la façon que vous voulez, vous devez vous autoriser à rêver de tel salaire, de telle nouvelle voiture, de ces nouveaux amis que vous allez rencontrer et effacer définitivement la croyance limitante que ceci n’est pas pour vous! Ceci n’était pas pour vous jusqu’à maintenant peut-être mais uniquement dans vos pensées. A l’extérieur, ces choses existent bel et bien, et des centaines de milliers de gens vivent l’expérience de cette vie.
Si j’ai jusqu’à ce jour rencontré tous ces problèmes, je peux les régler tout aussi rapidement! Telle est votre nouvelle croyance à adopter. Vous ne devez plus accepter le conditionnel et ne plus communiquer de façon interne en utilisant ces mots « Je devrais faire attention désormais… » mais « je fais attention maintenant »!!
2. La deuxième étape est la suivante:
Dans un second temps, dites-vous une bonne fois pour toutes, que le changement c’est vous! Le changement n’est pas à l’extérieur, il n’est pas chez votre conjoint, chez vos enfants, mais il est en vous et vous seul. Nous avons toujours un responsable pour nous décharger de nos responsabilités. Terminé! VOUS êtes le responsable!
3. Troisième étape indispensable!
Vous devez croire au plus profond de vous même que vous POUVEZ Changer et surtout que vous devez changer pour dépasser votre état de souffrance.
Trouver son point de rupture doit-être une véritable quête. Nous devons pour changer, nous poser au pied du mur, n’admettre aucune autre issue de secours. Changer ne doit pas être un projet que nous remettons dans le temps mais doit-être la manifestation absolue de notre nouvel état. Nous devons créer un sentiment d’urgence :
« Si je ne change pas maintenant, que m’arrivera-t-il? » Quelles en seront les conséquences si je continue ma vie de cette façon, si je ne m’efforce pas de changer mes pensées pour les orienter vers des choses plus agréables???
Nous ne voulons pas manquer d’argent, nous ne voulons pas nous disputer avec notre conjoint, nous ne voulons pas mettre en péril notre santé par des addictions…Nous sommes tous d’accord sur ces points là et pourtant ce sont bien souvent les principales sources de nos problèmes. J’aimerai avoir plus d’argent, j’aimerai que nous arrêtions de nous quereller avec mon mari… »
Comme nous l’avons vu, nous avons tendance à rejeter la faute sur l’autre, mais vous savez désormais que vous êtes responsable. A cette étape, la chose la plus dure contre laquelle vous ayez à lutter, c’est votre EGO !
C’est à dire que je peux désormais admettre que je suis le principal responsable de ces problèmes mais que si je creuse bien je vais me trouver des excuses, des « raisons valables » pour tenter une dernière pirouette et échapper à ma responsabilité. Nous pouvons encore trouver des excuses à notre comportement si nous le voulons.
« Je ne suis pas si méchante avec mes enfants… », ou encore, « On doit tous mourir un jour alors je continue de fumer ».
Vous devez traverser cette zone, cette dernière limite de doute et d’ambiguïté qui est la manifestation pure de votre ego pour éradiquer la douleur intense que vous allez atteindre si vous ne changez pas tout de suite.
4. La Quatrième étape: La projection!
Même si nous ne le faisons pas en refusant de changer, nous avons tous tendance à imaginer facilement ce que nous impose un changement : se lever pour aller faire du sport, quitter son canapé, ouvrir un livre de recherches et éteindre le programme de télé-réalité du téléviseur, se priver du chocolat en dessert et se résoudre à se faire ce petit plaisir uniquement le week-end, écraser votre dernière cigarette! etc
Notre pouvoir d’imaginer ce que nous assimilons comme des privations ou difficultés est sans limite. « Changer? oui mais… »
Avons nous la même faculté et la même force pour visualiser l’opposé? Si nous ne changeons pas tout de suite, que se passera-t-il? Je dois vaincre mon ego et me convaincre que ma situation va empirer. Je vais continuer à prendre du poids, je vais stagner intellectuellement, je vais continuer à déprimer, je vais avoir des soucis de santé…
Associer de la douleur ou non au changement, de la souffrance qui en découlera si vous ne faites pas le premier pas! Projetez une émotion de douleur, de frustration et de mal-être en vous visualisant dans les 2 prochaines ou 5 prochaines années! Comment vous sentirez-vous?
5. La cinquième et dernière étape: Votre fierté!
Si vous ne trouvez pas encore la raison suffisante, faites-le pour votre famille, enfants ou parents, les êtres qui vous sont chers…
Si vous n’arrivez pas à vous motiver pour le changement, si vous ne parvenez pas à définir les contours de votre point de rupture ou si vous vous dites que vous allez le faire prochainement (quand?) il se peut que votre envie de changer de vie ne soit pas suffisamment conditionnée dans votre esprit. Cela arrive. Il s’agit ici des dernières traces de notre ancienne identité et de notre EGO qui tentent leurs derniers coups de poker en vous disant « ah quoi bon? »!
Dans ce cas, prenez le temps de réfléchir aux personnes auxquelles vous tenez le plus et à qui vous voulez faire plaisir. Ne voulez-vous pas augmenter votre salaire et payer à votre enfant une école prestigieuse? Ne voulez-vous pas que vos parents soient fiers de vous en vous voyant rencontrer l’homme ou la femme de votre vie?
Quel plaisir allez-vous éprouver en changeant? visualisez vous transformé physiquement et mentalement… Ma famille sera-t-elle fière de moi???
La réponse dans votre esprit sera un grand OUI! j’en suis certain!
Vous devez vous trouver un pourquoi suffisant pour changer. Quel est le vôtre?
Si vous avez aimé cet article, rendez-vous sur le blog de Jérôme http://www.penser-pour-transformer-sa-vie.com